« Parce que le risque est immense [de voir Marine Le Pen élue à la Présidence de la république], et que les français sont désorientés et souvent désespérés, j’ai décidé, de faire à Emmanuel Macron, une offre d’alliance ». Parce qu’il ne sera pas possible de gouverner « sans travail en commun des grandes forces démocratiques, de la droite républicaine jusqu’à la gauche réformiste ». (déclaration de F. BAYROU le 22 février 2017)
Cette offre a été acceptée le jour même par Emmanuel Macron en ces termes : « l’alliance proposée par François Bayrou porte sur les valeurs et les idées » et « s’inscrit pleinement dans la démarche de renouvellement et de rassemblement qui est la nôtre ».
Cette alliance est historiquement très cohérente, puisque François Bayrou, qui a depuis 15 ans incarné un centre non pas « entre » la droite et la gauche, mais « autre » et qui a rassemblé plus de 18% des voix à la présidentielle de 2007, a, en fait, tracé un chemin dans lequel s’inscrit aujourd’hui Emmanuel Macron : « je ne me résous pas à être enfermé dans des clivages d’un autre temps qui ne permettent plus de répondre aux défis du monde et de notre pays » (son livre Révolution). « Sur les grandes questions [rapport au travail, nouvelles inégalités, rapport au monde et à l’Europe...] la gauche et la droite sont profondément divisées, et de ce fait, empêchées d’agir ».
La section MoDem de Fontenay aux Roses approuve cette alliance.